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Le mouvement Soka du bouddhisme de Nichiren au Japon
 

 Sommaire

Conscient de l’importance de certains commentaires diffusés ces dernières années sur notre mouvement dans la presse et sur Internet, le Consistoire Soka du Bouddhisme de Nichiren souhaite aujourd’hui apporter des informations précises à la connaissance du public, concernant les sujets suivants, afin qu’il dispose de la sorte, des éléments d’appréciation référencés sur le mouvement Soka du bouddhisme de Nichiren.

La situation juridique du mouvement Soka du bouddhisme de Nichiren au Japon est des plus intéressantes d’autant plus qu’il tire ses origines contemporaines de ce pays mais aussi du fait que certains spécialistes établissent des rapprochements entre la France et le Japon en ces termes :

« La liberté religieuse que la Constitution veut fonder solidement comme base de l’indépendance spirituelle de chaque citoyen japonais, surtout pour éliminer l’ancienne habitude d’obéissance aveugle des sujets à l’autorité du Tennô auréolée par le jinjya (shintoïsme d’Etat), fait l’objet d’une stipulation, particulièrement importante, minutieuse et concrète, de garanties subjectives et objectives (articles 20 et 89 de la Constitution). Ce type de garantie de la liberté religieuse au Japon se rapproche apparemment, dans le droit constitutionnel comparé, du système américain et français contemporain par sa complète garantie de la liberté religieuse fondée sur le principe de la séparation de la religion et de l’Etat » (Pr. Tadakazu Fukase, in La liberté religieuse dans la démocratie libérale et pacifique selon la Constitution japonaise de 1946, Mélanges Raymond Goy, Publications de l’Université de Rouen, 1998, p. 183).

(…) Ainsi, au Japon, le mouvement Soka qui compte 8 270 000 familles pratiquant le culte du bouddhisme de Nichiren, bénéficie du régime légal des personnes morales cultuelles conformément au droit applicable et à la décision de reconnaissance des cultes en date du 8 septembre 1952 (annexe 3). Ce constat en termes de droit comparé permet de la sorte de mesurer la pertinence du statut réservé au mouvement Soka au Japon, son pays de naissance contemporaine.

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Pourquoi la Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu se sont-elles séparées ?

En novembre 1991, Nikken Abe, le grand patriarche de la Nichiren Shoshu, excommunia la Soka Gakkai, la plus grande des organisations religieuses composée de laïcs qui lui était affiliée. En fait, des tensions existaient entre la Soka Gakkai et le clergé de la Nichiren Shoshu presque depuis la naissance de l’organisation religieuse composée de laïcs en 1930.

 

Des mondes différents

Selon le point de vue de spécialistes de la sociologie religieuse, la rupture était inévitable. Comme Bryan Wilson et Karel Dobbelaere, sociologues mondialement reconnus et indépendants, le notent dans leur livre « A time to chant » sorti en 1994, “La Soka Gakkai est un mouvement de masse, ouvert, laïc, et qui se consacre à mettre en pratique les enseignements de Nichiren dans le monde moderne de tous les jours. Au contraire, la Nichiren Shoshu est enfermée dans un ancien système quasi-monastique, basé sur les rituels ; sa préoccupation est de conserver son autorité et de défendre jalousement son monopole sur certains enseignements, lieux et objets sacrés.” Ils expliquent que le clergé s’est toujours méfié de la modernité même de la Soka Gakkai, “… Un mouvement de revitalisation adapté aux conditions modernes, qui a poursuivi dès le départ une politique de développement et acquis rapidement une orientation et une audience internationales.” [1]

La Soka Gakkai a toujours mis en avant la nature égalitaire des enseignements de Nichiren, c’est-à-dire que le bouddhisme de Nichiren permet à chaque individu, qu’il soit un moine ou un croyant non-clerc, de développer sa propre nature de bouddha inhérente. Elle insiste également sur l’engagement social basé sur l’idéal du bodhisattva consistant à agir pour le bonheur des autres à travers la création d’une société mondiale pacifique. De l’autre côté, la Nichiren Shoshu a toujours été plus concernée par la préservation des rituels traditionnels et mis l’accent sur le rôle des moines comme intermédiaires, censés avoir un niveau spirituel plus élevé que les croyants non-clercs. Dans cette perspective, on peut dire qu’elle a perdu de vue l’intention première et la mission sociale du bouddhisme.

 

Les racines du conflit

Les différences furent mises en évidence durant la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, la Nichiren Shoshu tenta de forcer l’organisation religieuse composée de laïcs à adopter les talismans imposés par le shintoïsme d’Etat utilisé par le gouvernement militariste comme un moyen de sanctifier l’effort de guerre japonais. Tsunesaburo Makiguchi, premier président de la Soka Gakkai, et son associé Josei Toda, qui devint plus tard le second président, refusèrent et, furent, de ce fait, interdits de séjour au temple principal. Makiguchi et Toda furent ensuite emprisonnés par le gouvernement pour leurs vues contestataires et Makiguchi mourut en prison. En commentaire de cet épisode, Wilson et Dobbelaere écrivent que " les membres de Gakkai… peuvent ainsi soutenir que leurs deux premiers présidents furent de plus ardents défenseurs de la Loi correcte que les moines.” [2]

 

La recherche de la coopération

Dans le Japon dévasté d’après-guerre, la Soka Gakkai propagea avec enthousiasme le bouddhisme de Nichiren et augmenta rapidement le nombre de ses membres. Malgré la déception causée par le compromis de la Nichiren Shoshu envers le gouvernement militariste durant la guerre, la Soka Gakkai chercha à améliorer ses relations avec le clergé pour faire progresser le bouddhisme de Nichiren. Elle continua à le soutenir dans l’espoir qu’il l’aiderait dans le but commun d’établir la paix et le bonheur du peuple. Ce soutien inclut la restauration de bâtiments majeurs sur le site du temple principal de la Nichiren Shoshu, la construction d’un nouveau temple principal, le don de terrain et d’un total de 356 temples affiliés.

 

Une attitude autoritaire

Malheureusement, le clergé montra néanmoins de nombreux signes de corruption et d’autoritarisme tout en profitant largement de la croissance importante du bouddhisme de Nichiren entrepris par la Soka Gakkai. Lorsque des membres de la Soka Gakkai contestèrent ces attitudes et appelèrent à des réformes, le clergé n’en devint que plus inflexible dans son exigence de subordination de la part des membres de la Soka Gakkai [3]. Plus cette dernière se développait, plus le clergé affichait cette attitude.

 

L’excommunication

Fin 1990, le clergé lança une campagne de critiques envers Daisaku Ikeda, président de la Soka Gakkai International, campagne qui conduisit par la suite à l’excommunication. Le clergé déclara à cette époque qu’il considérait M. Ikeda comme un responsable indigne avec des positions hérétiques. Quand ce dernier fit, par exemple, l’éloge de l’Hymne à la joie de Beethoven, il fut critiqué pour avoir prôné le christianisme.

Selon Daniel Metraux, spécialiste du Japon, il était “clair que, pour le temple principal, la Soka Gakkai était devenue trop puissante…” [4]

D. Metraux attribue ces frictions à l’interprétation du bouddhisme de Nichiren par la Soka Gakkai qui met en avant l’égalité fondamentale de tous les individus. Dans ce sens, les croyants non-clercs peuvent accorder la même importance au rôle des moines et à celui des non-clercs.

 

Des actes inqualifiables

En 1991, une lettre adressée à la Soka Gakkai par le grand patriarche de la Nichiren Shoshu, Nikken Abe, soutint que les déclarations de la Soka Gakkai concernant l’égalité entre moines et laïcs constituaient “une violation de la doctrine.” [5] Cette même année, la Nichiren Shoshu, refusant les appels au dialogue de la Soka Gakkai, excommunia l’organisation religieuse composée de laïcs. Les moines allèrent jusqu’à couper des centaines de cerisiers plantés sur le terrain du temple principal, qui avaient été offerts par la Soka Gakkai. Ils firent également détruire le bâtiment principal du temple, une œuvre architecturale mondialement reconnue qui avait été construite presque entièrement grâce aux dons des membres de la Soka Gakkai.

 

Libération

Tandis que cette excommunication donna du grain à moudre aux tabloïds japonais avides de scandales, la Soka Gakkai la ressentit comme une libération. Alors que les moines voyaient le dialogue et la coopération interreligieuse comme “hérétiques”, la Soka Gakkai acquis la liberté d’exprimer sa foi d’une manière plus moderne. Tandis que la pratique bouddhique élémentaire consistant à réciter le Sûtra du Lotus et à psalmodier Nam Myoho Renge Kyo n’a pas changé, depuis 1991, la Soka Gakkai a pu se sortir du formalisme religieux passé et poursuivre plus vigoureusement ses efforts en faveur de l’engagement social et du dialogue interreligieux.

 

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Quel est l’arrière-plan historique du conflit actuel entre la Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu ?

À la fin des années 90, il devint notoire que le clergé de la Nichiren Shoshu – depuis toujours soutenu par la Soka Gakkai (à l’exception de la période de la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle les représentants de la SG refusèrent de suivre les directives de la Nichiren Shoshu et d’intégrer un talisman shinto à la pratique religieuse de base du bouddhisme de Nichiren comme les y obligeait le régime militaire japonais) – souhaitait soit prendre le contrôle de la SGI, soit dissoudre cette organisation.

À plusieurs reprises, la SGI invita l’administration de la Nichiren Shoshu au dialogue afin de résoudre le conflit. Ces requêtes furent systématiquement déniées ainsi qu’en témoignent de nombreux mémos parfaitement authentifiés et des dépositions écrites recueillies sous serment.

Pour finir, le clergé excommunia l’ensemble des membres de la SGI ainsi que ses responsables. Depuis 1990, la Nichiren Shoshu a produit des documents et publié des articles contredisant les enseignements fondamentaux de Nichiren. Ces documents suggèrent une inégalité de nature entre clergé et laïcs ainsi qu’une soumission nécessaire des laïcs à l’autorité des moines.

La SGI exigea la démission de l’actuel grand patriarche de la Nichiren Shoshu, Nikken Abe, et informa le public de ce conflit, l’éclairant du point de vue des enseignements de Nichiren lesquels établissent l’égalité absolue entre moines et laïcs.

Ce conflit entre la SGI et le clergé de la Nichiren Shoshu tient une place quasi unique dans l’histoire et la culture du Japon.

Pendant la période Edo (1600-1868), le shogunat de Tokugawa mena une inquisition religieuse pour éradiquer le christianisme du Japon. À cette fin, le gouvernement institua un système de surveillance stricte de la population civile, ordonnant aux temples bouddhistes de mener et de consigner de soi-disant “enquêtes religieuses” auprès de chaque personne résidente de la paroisse ou se trouvait le temple (quelle que fut leur dénomination religieuse). Devenus l’instrument bureaucratique du régime de Tokugawa, les temples bouddhistes recueillirent et soumirent au gouvernement toutes sortes d’informations concernant les paroissiens telles que naissance, décès, état-civil, activité, voyages et changements de résidence. Refuser de consigner ces données signifiait se voir accusé d’affiliations chrétiennes, un délit grave pouvant conduire à l’emprisonnement, à la torture et même à la condamnation à mort. Ainsi les moines en vinrent à exercer une immense autorité et une réelle influence sur les croyants laïcs. Avec le temps, cette autorité cléricale devint partie prenante de la culture japonaise.

Alors que le shogunat de Tokugawa leur interdisait toute propagation religieuse, les moines entreprirent de se concentrer sur les collectes de dons auprès des paroissiens afin de sauvegarder la sécurité financière de leurs temples. C’est à cette époque qu’évoluèrent beaucoup de rites et de cérémonies bouddhistes liés à la collecte de dons, notamment la coutume funéraire d’attribuer de façon posthume des noms bouddhistes aux défunts, celle de leur offrir des plaques commémoratives (toba), ou des services commémoratifs annuels, ou encore celle de se rendre au temple, sur la tombe des membres de la famille pendant higan (période des équinoxes de printemps et d’automne) ou d’honorer l’esprit des morts (bon) durant l’été. Comme les gains financiers augmentaient grâce à ces coutumes, la probabilité d’une corruption morale au sein d’une partie du clergé s’accrut également.

 

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Le bouddhisme de Nichiren est-il intolérant à l’égard des autres religions ?

« Au XIIIe siècle, époque qui vit la naissance d’un régime politique dirigé par des guerriers, les samouraï, les écoles bouddhiques en provenance de Chine, relativement nouvelles, telles que Nembutsu ou Zen, exercèrent rapidement leur influence et une certaine confusion concernant le bouddhisme s’instaura chez les guerriers comme dans les classes populaires. Dans le contexte d’une société troublée, cette situation aggrava l’insécurité et la souffrance populaires.

C’est dans ce contexte que Nichiren Daishonin s’interrogea très tôt sur les raisons d’une telle situation au Japon. Dans une société où des enseignements bouddhiques étaient pratiqués, pourquoi les souffrances du peuple ne tarissaient-elles pas ? Pourquoi les luttes séculières et les catastrophes naturelles étaient-elles incessantes ? En étudiant attentivement quantité de sûtras et de textes doctrinaux, il rechercha le cœur des enseignements de Shakyamuni, et découvrit, dans le Sûtra du Lotus, la philosophie du respect absolu de la vie.

Il souhaita enseigner à tous un moyen permettant à tous les êtres humains de connaître, de vivre, dans la réalité de leur existence, cette vérité énoncée dans le Sûtra du Lotus : qu’il est possible pour tous d’accéder à la boddhéité. Autrement dit, il établit la pratique de la récitation de Nam Myoho Renge Kyo (daimoku) comme moyen de faire apparaître dans sa propre vie l’état de bouddha.

Le culte du bouddhisme de Nichiren, pratiqué dans le monde et en France, a donné naissance à une société religieuse à visage humain qui respecte le cadre civil et politique des Nations et des Etats. Les pratiquants de ce culte forment de la sorte une communauté unie par des liens de croyance religieuse et des valeurs universelles qui puise sa force dans les enseignements du bouddhisme de Nichiren.

Cette communauté est profondément attachée au bien commun et à l’humanisme universel, mais aussi à la paix des nations et des peuples. De plus, selon la Constitution Soka du culte du Bouddhisme de Nichiren (article 14) : « Conformément aux enseignements du bouddhisme de Nichiren, les pratiquants reconnaissent le droit des gouvernements à promulguer des lois pour réglementer les mœurs, protéger les biens et les libertés des citoyens ». Ainsi, dans la vie quotidienne, ce bouddhisme se traduit par un comportement tolérant, paisible et humaniste. Actes et paroles sont donc déterminants non seulement sur le plan individuel, mais aussi pour ceux qui les observent.

Dans ce sens, la vie du fondateur de notre école, Nichiren Daishonin, est un modèle de comportement pour nous, et cela sur plusieurs points. Tout au long de sa vie, Nichiren chercha à faire reconnaître la vérité et la justice. Pour ce faire, il utilisa les médias de son époque, c’est-à-dire les écrits, le dialogue et les débats religieux. Érudit, il fut un homme vivant en accord avec les enseignements bouddhiques fondamentaux. Il agissait sur la base de l’étude, des enseignements, de la pratique et, comme ses écrits le montrent, en s’appuyant sur la raison et sur la logique de la vie quotidienne. Le seul débat religieux qu’on lui accorda fut celui qui se tint sur l’île de Sado, où des centaines de moines du Nembutsu et d’autres écoles se rassemblèrent afin d’invalider sa doctrine. Nichiren Daishonin remporta avec aisance cette controverse, mais il ne put jamais avoir de débat avec Ryôkan, qui était considéré comme le sage de l’époque.

Nichiren Daishonin fut également un modèle de combattant pour les droits des êtres humains face à l’oppression. Son courage force l’admiration. Il croyait fermement à la force des idées et de la sincérité, face à la force brutale du pouvoir et aux manœuvres visant à le calomnier et à le faire condamner. Jusqu’à la fin de sa vie, il poursuivit son œuvre, surmontant les persécutions physiques, morales, les exils et la précarité de l’existence à laquelle il avait été condamné. Il vécut dans le peuple et pour le bonheur du peuple. Sa vie n’a rien de commun avec celles des patriarches qui vivent dans le luxe. La longue suite de ses lettres et de ses écrits montre son souci permanent de sauver ceux qui souffrent. Il leur explique la Loi bouddhique, en quoi elle peut les aider à résoudre leurs problèmes. Sa bienveillance est manifeste. Il fait sienne la souffrance des personnes qui lui écrivent.

Nichiren Daishonin exhorta aussi bien les moines que les croyants laïques à se forger une foi solide, capable de résister aux persécutions et de surmonter les difficultés de la vie. Mais tout particulièrement à ses disciples laïcs, il enseigna que cette foi forte devait servir à créer de bonnes relations avec autrui, respectant leur travail et soulignant ainsi l’importance d’actions riches d’humanisme et de sagesse. C’est ici même que se trouve le véritable propos de Nichiren Daishonin, et, c’est la raison pour laquelle nous appelons le bouddhisme qu’il a enseigné « une religion humaniste ».

Les actions persévérantes de Nichiren tout au long de sa vie ne furent rien d’autre qu’une série de combats pour établir en ce monde, dominé par les conflits et l’avidité, une religion humaniste en accord avec les principes enseignés dans le Sûtra du Lotus. Il révéla clairement le moyen fondamental permettant aux gens d’opérer une « révolution humaine », de surmonter les aspects négatifs de leur destin et de placer leur vie sur l’orbite du bonheur ».

(Source : Présentation Générale du Culte du Bouddhisme de Nichiren en France)

 


[1] Bryan Wilson [professeur émérite de sociologie à l’université d’Oxford] et Karel Dobbelaere [maître de chaire du département sociologie et religion de l’université catholique de Louvain], A Time to Chant : The Soka Gakkai Buddhists in Britain, (Oxford University Press, New York, 1994), 233, 243

[2] Bryan Wilson et Karel Dobbelaere, Op. cit., p. 233

[3] Par exemple, Hammond et Machacek écrivent : “Dans des déclarations faites début 90 concernant les relations entre les membres laïcs et les moines, le président Ikeda affirma que les enseignements de Nichiren faisaient plus autorité que ceux des moines. Les moines, en retour, soutinrent que de telles critiques calomniaient le bouddhisme et ordonnèrent à la Soka Gakkai de lui soumettre des explications et des excuses. En réponse, la Soka Gakkai souhaita dialoguer de cette question avec le clergé, ce qui fut refusé, des excuses écrites étant à nouveau demandées.” – Phillip E. Hammond [professeur titulaire de la chaire D. Mackenzie Brown de sciences des religions à l’université de Californie, Santa Barbara] et David W. Machacek [maître de conférences à l’université de Californie, Santa Barbara], Soka Gakkai in America : Accommodation and Conversion, (Oxford University Press, New York, 1999), 20-2

[4] Daniel A. Metraux [professeur et directeur du département d’études asiatiques du Mary Baldwin College, Staunton, Virginie, États-Unis], “The Soka Gakkai : Buddhism and the Creation of a Harmonious and Peaceful Society” in Engaged Buddhism : Buddhist Liberation Movements in Asia, ed., Christopher S. Queen and Sallie B. King (Albany, State University of New York Press, 1996), 391

[5] “Soka Gakkai Kaisan Kankokusho” (“Remonstrance to the Soka Gakkai to Disband”), envoyé par la Nichiren Shoshu, daté du 7 novembre 1991

 
 

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