L’objet de ce site est d’apporter des éléments de réponses, de façon factuelle et argumentée, au sujet du culte du bouddhisme de Nichiren et du mouvement Soka.
En effet, l’année 2006 a marqué les dix ans de la publication du rapport d’information élaboré en 1995 par la première « Commission d’enquête sur les sectes ». Depuis 1995, de nombreuses évolutions ont modifié la situation suscitée par la diffusion publique par l’Assemblée nationale d’une liste controversée de 173 mouvements qualifiés de « sectes », procédé dorénavant écarté par la circulaire du Premier ministre, du 27 mai 2005 relative à la lutte contre les dérives sectaires [1], souhaitant par là apaiser le débat et normaliser les relations entre le gouvernement français, les pouvoirs publics et les organisations sectaires.
Il est donc nécessaire d’entreprendre une étude objective des pratiques religieuses relevant de l’exercice du culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin en France. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’étude suivante : Pour une évaluation équitable du culte du bouddhisme de Nichiren en France
[1] Extrait de la circulaire n°PRMX0508471C, du 27 mai 2005 relative à la lutte contre les dérives sectaires : « L’action menée par le Gouvernement est dictée par le souci de concilier la lutte contre les agissements de certains groupes, qui exploitent la sujétion, physique ou psychologique, dans laquelle se trouvent placés leurs membres, avec le respect des libertés publiques et du principe de laïcité. L’expérience a montré qu’une démarche consistant, pour les pouvoirs publics, à qualifier de « secte » tel ou tel groupement et à fonder leur action sur cette seule qualification ne permettrait pas d’assurer efficacement cette conciliation et de fonder solidement en droit les initiatives prises. Aussi a-t-il été décidé, plutôt que de mettre certains groupements à l’index, d’exercer une vigilance particulière sur toute organisation qui paraît exercer une emprise dangereuse pour la liberté individuelle de ses membres afin d’être prêt à identifier et à réprimer tout agissement susceptible de recevoir une qualification pénale ou, plus généralement, semblant contraire aux lois et règlements. Ce souci de sécurité juridique, loin d’affaiblir l’action menée, ne fait que mieux garantir son efficacité. », Journal Officiel, 1er juin 2005. http://www.legifrance.gouv.fr